Martinet Noir
Apus apus
Champion de la voltige aérienne, adepte de la poursuite collective dans le dédale des rues de la ville par les chaudes nuits d’été, le martinet noir est l’archétype de l’oiseau citadin. Il anime le milieu urbain de ses sarabandes endiablées de la fin avril à début août avant de filer passer l’hiver en Afrique.
Poids
Longueur
Envergure
Présence
Description
Plus grand que les hirondelles, il est entièrement noir avec une gorge plus pâle ; queue fourchue et ailes longues et pointues, en forme de lame de faux ; facilement confondu avec l’Hirondelle de fenêtre, mais cette dernière possède un ventre et un croupion blancs bien visibles. Le martinet ne se pose jamais au sol, car ses pattes très courtes ne lui permettent pas de sauter en l’air pour s’envoler ; on l’observe donc en vol ou accroché à même une surface horizontale.
Habitats
Le Martinet noir est présent aussi bien en plaine qu’en montagne, où il niche principalement sur des bâtiments artificiels, dans des cavités étroites situées sous les toitures ou des fissures de façades. On le retrouve ainsi dans les villes et villages, mais aussi sur des falaises naturelles.
Période de présence
Oiseau migrateur, il est présent sous nos latitudes de fin avril à mi-août ; il passe le reste de l’année en migration ou en Afrique subsaharienne, sans jamais se poser.
Voix
Le Martinet noir pousse des cris stridents en vol mais ne possède pas de chant. Il effectue une parade nuptiale aérienne additionnée de cris pour attirer une femelle, et s’accouple en vol.
Reproduction
Cette espèce est monogame et généralement fidèle à son partenaire d’une année sur l’autre. Le couple construit un nid en forme de coupelle à l’aide de divers matériaux happés en vol, cimentés avec de la salive. La femelle ne réalise généralement qu’une ponte annuelle composée de 1 à 3 œufs blancs mats, entre début mai et mi-juin. Les deux partenaires participent à l’incubation et au nourrissage des jeunes durant une quarantaine de jours avant que ceux-ci ne prennent leur envol.